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Par un échange de bons procédés, leSquid a eu la possibilité d’avoir un stand sur le congrès Entreprise du Futur, à Lyon, le 19 janvier dernier. 3500 chefs d’entreprises désireux de ne pas louper le train de la transformation numérique étaient inscrits.

Alors oui, c’était un peu tôt. L’appli n’est pas encore disponible sur les stores. Notre entreprise n’est même pas créée. Et alors ? Pouvions-nous laisser passer une si belle occasion de présenter notre concept et de le confronter à nos futurs utilisateurs ? Non. Absolument pas.

Comme tout embryon de start-up, leSquid est très économe… tant il est difficile de dépenser l’argent qu’on n’a pas. Bilan des courses : 92,77 euros, pour un grand kakémono et une petite animation sur un présentoir qui nous permettrait de récupérer les contacts des gens grâce à leurs Poken. Le bon compromis entre s’endetter sur 10 ans et avoir un stand vide qui n’attirerait personne.

On s’y était pris trois semaines à l’avance. On avait fait livrer le tout chez des amis lyonnais. On avait reçu l’email de confirmation d’impression, d’expédition, de livraison. Et effectivement nos amis lyonnais avaient reçu un gros carton. On était fin prêts…

Sauf que la veille, quand nous sommes arrivés à Lyon et avons récupéré ledit carton, il n’y avait pas de kakemono dedans. Seulement les présentoirs. Dépit, énervement, engueulade avec le fournisseur, remboursement… mais toujours la triste perspective d’un stand vide.

  • “Bon, ok, on fait quoi ? On le dessine sur un paperboard ?
  • T’es con. On fait une vidéo qu’on laisse tourner sur nos ordis ?
  • Ouais. Mieux.”

 

Courte nuit. Arrivés sur le salon, joie de constater que nous sommes le premier stand que les visiteurs croisent… On a d’autant plus de mal à digérer l’absence de notre leSquid géant… 1 heure plus tard on ne se souvient même plus qu’il devait être là. Tellement de monde s’arrête sur notre stand qu’on pitche en continue, parfois à plusieurs personnes à la fois. Le flot est incessant. On raconte notre histoire, 5, 10, 20 fois. On écoute l’autre la raconter. Nos discours convergent. Quel super exercice !

    Et puis on écoute les réactions. Les félicitations nous donnent du baume au cœur et font oublier la fatigue. Et elles sont nombreuses. On écoute les critiques et les suggestions. On apprend énormément. Et l’aiguille dans une botte de foin se transforme en cerise sur le gâteau : on a croisé par hasard les deux potentiels partenaires que nous savions présents parmi les 3000 visiteurs. Et ils se sont montrés intéressés. Bref, notre premier salon fut un succès : près de 80 contacts établis, 2 partenariats amorcés, une amélioration substantielle de notre pitch tout au long de la journée.

    Lessons learned

    1. Il faut vérifier la marchandise envoyée par un fournisseur, même quand tous les voyants sont au vert et qu’on est large dans les temps.
    2. Il nous faut des intermédiaires pour nous ouvrir des portes. Nous avions une « table partenaire » pour le déjeuner. Mais les invités, à qui nous voulions présenter leSquid, ne sont pas venus. Pourquoi ? Ils ne nous connaissaient pas… ce qui est un peu triste mais qui valide notre concept.
    3. Il faut dormir avant un salon. Et amener de l’eau. Beaucoup d’eau.
    4. Il faut parler de notre projet. Au-delà de l’enthousiasme de nos interlocuteurs, leurs retours nous ont ouvert les yeux sur de nouvelles possibilités de partenariats, de nouveaux cas d’usage qui les aideraient au quotidien et donc sur autant de nouvelles opportunités pour leSquid de se développer.